3,47 M d’abonnés - 430+ - 38 121 vues - 44 commentaires #arte #eau #sécheresse
Rediffusion disponible jusqu'au 31/12/2024
#eau #sécheresse #arte
Alors que les ressources en eau potable de la Terre continuent de se raréfier, un inventaire, teinté d’espoir, des recherches pour remédier à ce risque grave de pénurie.
Les océans représentent 96,5 % de l'eau sur Terre ; les 3,5 % restants sont essentiellement stockés sous forme de glace ou de neige. Aujourd'hui seul 0,3 % de l'"or bleu" est potable et directement accessible aux habitants. La précieuse ressource se raréfie, le réchauffement climatique déséquilibrant les réserves naturelles. Répondre aux besoins en eau, vitale pour l'humanité, constitue donc un enjeu contemporain majeur. Passant en revue les différentes pistes à l'étude, ce documentaire laisse entrevoir quelques lueurs d'espoir pour y parvenir. Renaturation des réservoirs naturels, comme les deltas, les plaines inondables ou les landes ; exploration des savoirs des civilisations passées, des Incas aux Romains : au fil d'un voyage à travers le monde - des glaciers alpins aux Andes -, un passionnant panorama des solutions envisageables pour lutter contre la menace d'une désastreuse pénurie.
Documentaire de Hannes Schuler (Allemagne, 2021, 52mn)
Connu / TG le 3/04/24 à 15:16
Connu / TG le 14/03/24 à 16:34
Alors que la sécheresse et les restrictions d’eau font rage, les images des golfs verdoyants font scandale. Soumis à des limitations
Connu / TG le 20/09/23 à 18:34
830 k abonnés - 2,8k+ - 66 439 vues - 915 commentaires #Ecologie #Eau #Sécheresse
Doit-on s’habituer au manque d’eau ? Chaque année, la situation est de plus en plus tendue et alarmante. La sécheresse de 2022, a été la plus grave dans le pays depuis au moins un demi-siècle. Elle a révélé à quel point la France n’était pas préparée.
Et l'inimaginable est arrivé. Plus de 700 communes ont eu des problèmes d’approvisionnements en eau potable et des mesures exceptionnelles ont dû être mises en place pour ravitailler les habitants par camion citerne ou distribution de bouteilles.
Cette année, cela pourrait être encore pire. Après une sécheresse hivernale inédite et alors que l’été 2023 est déjà entamé, 68% des nappes phréatiques ont un niveau inférieur à la normale. Début juillet, 70 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau. Tout ceci risque d’augmenter encore les tensions sur la répartition de l’eau qui ont émergé l’été dernier mais aussi cette année avec notamment les manifestations contre les méga bassines. Pour Charlène Descollonges, hydrologue, “La question de l’eau est éminemment politique et démocratique. Nous devons apprendre à la gérer collectivement pour éviter les conflits, tout en y associant l’ensemble du vivant”
Alors que faudrait-il faire aujourd’hui pour se préparer aux pénuries d’eau et les éviter au maximum ? Le plan eau du gouvernement est-il à la hauteur ? Et comment mieux gérer la répartition de ce bien commun ?
Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Charlène Descollonges.
Pour aller plus loin :
Entretien Blast avec Emma Haziza “Manque d’eau : comment éviter la catastrophe ?”
• MANQUE D'EAU : COMMENT ÉVITER LA CATA...
https://charlene-descollonges.fr/
L'Eau Fake or Not : https://www.interforum.fr/Affiliation...
Le cours SATOR sur les enjeux de l'eau : https://www.sator.fr/cours/les-enjeux...
Pour une Hydrologie Régénérative : https://hydrologie-regenerative.fr/
Assemblée populaire du Rhône : https://www.assembleepopulairedurhone...
Ma Rivière c'est moi : https://www.wildlegal.eu/rivieres-sau...
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Alexandre Cassier
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Peu de données fiables, peu de contrôles... Dans un rapport, la Cour des comptes critique la gestion de l’eau en France par l’État. Réduire les prélèvements est la « seule solution », dit-elle. L’eau manque. Soixante-cinq départements français sont en alerte sécheresse. Depuis cinq ans, environ un tiers du territoire est touché chaque année par des restrictions d’usage de l’eau. C’est dans ce contexte que la Cour des comptes a sorti, le 17 juillet, un rapport fort critique de la gestion de l’eau par l’État (...)
Connu / TG le 22/07/23 à 11:56
Reportage — Agriculture - Mis à jour le 7 juillet 2023 à 15h16 - Durée de lecture : 10 minutes
Photo Dans ce jardin partagé, Pierre Hénon rationne l'eau pour cultiver son potager. - © Mathieu Génon / Reporterre
Récupérer l’eau de pluie, semer différemment dans l’année, utiliser du compost humide... Des jardiniers partagent leurs astuces pour gérer les cultures lorsque l’eau manque.
Hauts-de-Seine, reportage
... Pierre Hénon, passionné par la biologie du sol ... MSV, l’acronyme de maraîchage sur sol vivant ... Olivier Puech ... Hérault ... Le Potager d’Olivier https://www.youtube.com/@LepotagerdOlivier/videos ...
Paillage et ombrage
... des ombrages amovibles, comme des canisses, des filets d’ombrage (en plastique, vendus en magasin) ou des voiles d’ombrage fabriqués avec une toile ou un simple drap.
... des légumes racines — betteraves, céleris, radis noirs ... graines anciennes ... des variétés nouvelles pour un climat nouveau
...
Adapter la surface de culture à la quantité d’eau de pluie récupérée
Didier Helmstetter ... Auteur du livre à succès Le Potager du paresseux, l’ingénieur agronome a publié en 2022 la suite : Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique. Dans ses conférences et vidéos, il plébiscite le mulch, à savoir un généreux paillage de foin. Cette technique lui permet de réduire son intervention au minimum : pas de travail de la terre, pas d’ajout de compost, réduction des « mauvaises » herbes, conservation de l’humidité, protection du sol ... le « loto potager » en semant plus tôt et en quantité. Si la météo s’avère clémente, la production sera très abondante. Dans le cas contraire, il a toujours l’espoir d’une récolte, même maigre. Il mise aussi sur les légumes qui ne montent pas en graines en cas de sécheresse, « comme le poireau ou les côtes de bettes qui attendront la première pluie pour repartir » ... réduire la perte d’eau par tous les moyens : en favorisant la rétention d’eau dans le sol, en limitant le phénomène d’évaporation et en récupérant la moindre goutte. Olivier a par exemple installé un évier dans son potager afin de récupérer toute l’eau de lavage de ses légumes ...
france-3 Science & santé 1 h 56 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 21/10/23
Alors que les nappes phréatiques sont au plus bas, alors que la guerre des "bassines" agricoles fait rage, que des mesures de restriction ont été prises dès cet hiver dans certains départements, comment faire face au manque d'eau qui s'annonce pour l'été 2023 ? Qui sera touché par des restrictions ? Des salles de bain aux piscines, des jardins aux champs de maïs, Jamy s'engage dans une grande enquête à travers la France. Il remonte à la source, jusqu'aux nappes phréatiques. L'eau devient rare et précieuse. Comment ne pas la gaspiller et bien la partager entre tous les utilisateurs ? Le prix de l'eau va-t-il augmenter ? Peut-on rendre potable l'eau de mer ?
Greenpeace Nice a retweeté Haziza Emma @HazizaEmma
De nouveaux résultats préoccupants dans @Nature révèlent que les sécheresses réduisent de plus en plus l'absorption de CO2 atmosphérique dans les tropiques. Un lien étroit jusque-là non intégré dans les modèles climatiques.
Un changement de paradigme qui oblige à concevoir les trajectoires carbone à partir de la préservation de l’eau dans les sols, donc une agriculture régénératrice et des villes perméables.
https://nature.com/articles/s41586-023-06056-x
9:19 PM · 2 juin 2023 · 27 k vues - 168 Retweets - 4 citations - 303 J'aime - 6 Signets
Des dizaines de milliers de foyers français, dont l’habitation n’a jamais été reliée au réseau public d’eau potable, mais qui utilisaient une source située sur leur propriété ou à proximité, risquent de voir celle-ci se tarir avant l’été. Déjà nombre d’entre eux appellent leur mairie au secours. Dans le même temps, en application d’une directive européenne tout juste transcrite en droit français, les collectivités locales doivent désormais fournir de l’eau potable à ceux qui en sont privés. Une véritable bombe à retardement. Reportage.
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La maire, Armelle Revel Fourcade, avoue son impuissance dans un entretien accordé au quotidien local L’Indépendant. À moins de 10 mètres, la nappe s’est asséchée. Et pour trouver de l’eau, il faut aller chercher plus loin profond, jusqu’à 35 mètres.
Le téléphone de Daniel Minc, gérant de la société Aquaforages à Saint-André, n’arrête pas de sonner depuis quelques mois. Le Soler mais aussi Ille-sur-Têt, Saint-Féliu, Saint-André, Bages, Brouilla, les zones en crise ne cessent de s’étendre.
Alors qu’en off, la préfecture reconnaît qu’il existerait déjà près de 2000 forages illégaux dans le département, les conséquences d’un prélèvement plus marqué dans la nappe profonde, dite du pliocène, demeurent inconnues et inquiètent fortement la communauté scientifique.
L’été sera chaud.
Connu / mel bnm16
Cette vague de chaleur précoce n’est qu’un avant-goût de ce que va vivre l’Espagne les prochaines années, c’est l’un des pays européens les plus touchés par le changement climatique à un niveau tel que 75% de son territoire est en voie de désertification selon l’Onu.
Texte: Laurie Debove Photographie: Adri Salido / Anadolu Agency via AFP
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A tel point que « les indices hydriques des sols agricoles espagnols vont atteindre les niveaux du Sahara », alerte l’agro-climatologue Serge Zaka
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La Coordination des Organisations d’Agriculteurs et d’éleveurs (COAG) estime que 60 % des terres agricoles espagnoles sont asphyxiées par des pertes « irréversibles », les terres sèches étant pratiquement entièrement dégradées.
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En finir avec un système économique mortifère est devenu prioritaire. Les conditions de Vie sur Terre telles que nous les connaissions sont en train de changer radicalement, et chaque dixième de degré supplémentaire évité sera une victoire cruciale pour l’ensemble du Vivant.
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Connu / https://wegreen.fr/post/197071
Connu / TG le 15/04/23 à 11:03
Connu / TG le 19/03/23 à 20:12
Se passer du maïs, plante très gourmande en eau en été et qui sert largement pour l'exportation :
A l'heure où la France connait déjà des restrictions d'eau à cause de la sècheresse, basta! s'est penché sur le maïs, une céréale ...
« L’eau ne peut plus être considérée comme inépuisable. » Telle est l’alerte donnée par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, dans un rapport du 3 mars. Outre le fait d’inviter tous les Français ...
Connu / TG le 08/03/23 à 09:30
Carbone et Eau, ce couple à mettre en lumière, Laurent Denise
Nataïs et le Centre National de l’agroécologie s’associent pour organiser la 1ère édition du rendez-vous national de l'agroécologie "Le carbone, c'est la vie !" le 10 février 2023 à Samatan, ...
Connu / TG le 08/03/23 à 15:29
Ndlr : actions à mettre en oeuvre face aux sécheresse a venir. Visionner ACT
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Dans ce 1er numéro de “Jean-Luc fait le point”, Jean-Luc Mélenchon revient sur la mobilisation sociale face à la réforme des retraites et plus particulièrement sur la grève générale appelée par l’ensemble des syndicats à compter du 7 mars, ainsi que sur la crise du cycle de l’eau qui frappe le pays.
Il revient tout d’abord sur le rejet massif du projet de retraite à 64 ans avec notamment 93% des salariés qui n’en veulent pas. Il dénonce le passage en force d’Emmanuel Macron et du gouvernement Borne et appelle l’ensemble du pays à se mobiliser le 7 mars et les jours suivants pour tout bloquer et faire plier Macron.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite détaillé le projet du programme partagé de la NUPES à savoir un retour à la retraite à 60 ans pour 40 annuités. Au-delà de son caractère finançable, il a souligné qu’il s’agit d’une mesure utile et bienfaisante pour l’ensemble de la société. Il a notamment donné comme exemple les 830 000 postes de travail que les jeunes pourraient occuper si la retraite à 60 ans était rétablie.
Il est revenu sur les différentes mobilisations de la France insoumise face à cette contre-réforme des retraites : réunions publiques et caravanes insoumises à travers toute la France, caisses de grève pour soutenir les salariés etc.
Dans un deuxième temps, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé une nouvelle fois sur la crise du cycle de l’eau. Il est revenu sur ses premières alertes pendant la campagne présidentielle de 2022 en soulignant que personne n’y a fait attention, et sur les différentes mobilisations de la France insoumise sur la question avec notamment la votation citoyenne sur l’eau menée par Mathilde Panot (présidente du groupe LFI-NUPES) et les différentes initiatives de Gabriel Amard (député LFI-NUPES).
Il a détaillé les conséquences déjà actuelles de la perturbation du cycle de l’eau entre incendies et pluies diluviennes. Pour finir, il a appelé le gouvernement à prendre des mesures d’urgence dès maintenant pour lutter contre le gaspillage de l’eau et pour prépositionner suffisamment d’eau pour faire face aux feux de cet été.
Vous pouvez retrouvez les différentes alertes de Jean-Luc Mélenchon :
- Participez à la caisse de grève insoumise : https://lafranceinsoumise.fr/les-caravanes-populaires/
- L’alerte Maximum du 8 août : https://melenchon.fr/2016/08/09/lalerte-maximum-8-aout/
- Ne jamais lâcher le fil de l’eau : https://melenchon.fr/2017/10/09/ne-jamais-lacher-le-fil-de-leau/
- À l’eau ! Tout est en cause : https://melenchon.fr/2020/09/23/a-leau-tout-est-en-cause/
- Août au mois de mai : https://melenchon.fr/2022/05/10/aout-au-mois-de-mai/
- VLOG - Une rivière... sans eau ! : https://www.youtube.com/watch?v=05mGHxiQzDs&t=0s
- VLOG - Ces bassines perturbent le cycle de l'eau : https://www.youtube.com/watch?v=Cg_33lfsfcw&t=0s
- Meeting sur l'eau : «La Terre est notre patrie commune» : https://www.youtube.com/live/AaEbLU4kF4I
SOMMAIRE :
00:00 : Introduction
00:17 : Le 7 mars on bloque tout !
08:28 : Crise du cycle de l'eau
Le barrage de Tuilières à Saint-Capraise de Lalinde en Dordogne fournit l’équivalent de la consommation ...
Connu / TG le 22/02/23 à 15:53
Connu / TG le 21/02/23 à 22:18
2022 est l'année la plus chaude jamais enregistrée en France selon Météo-France. Décryptage des causes de cette situation, des actions menées pour y faire face et des mesures pour économiser l’eau.
Connu / TG le 20/02/23 à 18:36
La période hivernale n'apporte plus de répit sur le front de la sécheresse. Pourtant, cette saison est normalement essentielle pour recharger les nappes phréatiques en prévision de l'été.
Avec Florence Habets : directrice de recherche CNRS et Professeure attachée à l'ENS, hydroclimatologue.
et Agnès Ducharne : directrice de recherche au CNRS à Paris (à l'Institut Pierre Simon Laplace), elle travaille plus particulièrement sur les liens entre le cycle de l'eau et le climat.
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"Si toutes ces masses d'eau, qui sont censées tenir jusqu'à l'été, sont défaillantes dès mars, ça pose problème » note Agnès Ducharne et d’ajouter
« il y a déjà eu des sècheresses hivernales. Ce qui est compliqué c'est la succession »
Au niveau des nappes phréatiques, plus en profondeur, le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) a précisé début janvier que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois-quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Les niveaux sont nettement inférieurs à ceux de l'année dernière à la même époque.
Toujours selon ces récentes analyses du BRGM : « les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer durablement l’état des nappes.
En conséquence, plus des trois-quarts des nappes restent sous les normales mensuelles avec de nombreux secteurs affichant des niveaux bas à très bas. Les niveaux sont nettement inférieurs à ceux de décembre de l’année dernière. »
Les mois d'hiver et le début du printemps permettent d'ordinaire de recharger en eau les nappes phréatiques. "Au-delà d'avril, l'eau de pluie est essentiellement absorbée par les plantes, en pleine croissance, ou s'évapore à cause de la chaleur" avant d'atteindre la nappe, rappelle le site Propluvia.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
L'équipe Mathieu Vidard, Production Valérie Ayestaray, Réalisation Chantal Le Montagner, Collaboration Collaboration : Anna Massardier, Lucie Sarfaty, Thierry Dupin Camille Crosnier, Journaliste
Frappé par une mégasécheresse, le Chili multiplie les retenues d’eau depuis 1985. Le but : exporter toujours plus de produits agricoles. Bilan : un cycle naturel de l’eau altéré et un accaparement par les grands agriculteurs. Santiago (Chili), correspondance À Petorca, à 200 kilomètres au nord de Santiago-du-Chili, de grandes bassines d’eau jalonnent les plantations verdoyantes d’avocats destinés à l’exportation. Depuis une dizaine d’années, la province est considérée comme « zone de catastrophe pour (...)
Connu / TG du 27/01/23 à 09:06
Habituellement, le niveau d’eau aux abords du moulin de Bellicou, sur le Bief, se situe a minima aux racines du frêne.
Photo Renaud Joubert
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Par Baptiste RACLOT - b.raclot@charentelibre.fr, publié le 6 janvier 2023 à 19h52.
La Charente connaît un déficit d’eau historique. Les faibles pluies de l’automne et du début d’hiver s’ajoutent à la sécheresse de cet été. Dans le même temps, les bassines se remplissent.
La Charente est à sec. Et les dernières pluies n’ont rien changé. Nappes en large déficit, barrages au plus faible et cours d’eau au débit très ralenti, pas de doute, le changement climatique continue de frapper. En ce début d’année, la situation est « pour le moins préoccupante », selon Michaël Canit, président de Charente Eaux, et fait déjà craindre des problèmes pour l’été.
Aucun indicateur positif
« Tous les indicateurs sont très bas pour la saison », assure le président. La Tourtrat, l’Aume, la Couture, l’Ecly, le Bief - et d’autres cours d’eaux- sont à sec ou s’écoulent à des débits très faibles. Devant ce qu’il reste du Bief, Patrick Rivolet, président de Vigilance OGM et pesticides...
Sécheresse Ecologie Charente Climat Agriculture Rivières Environnement Société Val de Tardoire Actualité
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La guerre des bassines fait rage dans certains territoires. Confrontés à la sécheresse, les agriculteurs veulent sécuriser leurs récoltes. Les opposants ne veulent pas qu’ils s’accaparent la ressource.
Décryptage de ces conflits avec les invités de Florence Roussel : Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, et André Bernard, président de la chambre d’agriculture du Vaucluse (FNSEA).
Ndlr: D.Batho n'est pas contre les réserves de substitution sous réserve que les agriculteurs changent de pratiques : agroécologie, etc
Frappé par une mégasécheresse, le Chili multiplie les retenues d’eau depuis 1985. Le but : exporter toujours plus d’avocats, de noix... Bilan : un cycle naturel de l’eau altéré et un accaparement ...
Manifestation à Sainte-Soline le 29 octobre 2022 - PHOTOPQR/LE COURRIER DE L'OUEST/MAXPPP
Le débat sur la construction des réserves d'eau agricoles enflamme la scène politique depuis quelques jours. Derrière ce sujet, un autre débat, par Hugo Clément, journaliste et présentateur de l’émission « Sur le front » sur France 5.
Ces immenses réservoirs, destinées à l’irrigation, sont soutenues par le gouvernement et combattues par les écologistes. Ce matin Hugo, vous nous dites qu'un sujet se cache derrière ce débat…
Oui, car il y a un éléphant au milieu de la pièce et personne ou presque ne semble le voir
On entend d’un côté les hydrologues, qui doutent de l’efficacité de ces bassines pour lutter contre la sécheresse.
De l’autre, des élus et certains agriculteurs, qui estiment qu’elles sont la solution pour ne pas manquer d’eau.
Mais on ne se pose pas assez la question suivante : comment est utilisée l’eau stockée dans ces réservoirs ? Qui en profite ? Ou plutôt, quelle culture en profite ?
La réponse, je vous la donne : c’est surtout le maïs.
Cette plante est très gourmande en eau pendant l’été, au moment où il fait le plus chaud, et a donc besoin d’être arrosée pour pousser correctement dans certaines régions.
A tel point que le maïs représente à lui tout seul près de la moitié de toutes les surfaces irriguées dans notre pays.
C’est colossal : on arrose CINQ FOIS plus de terres pour cultiver du maïs que pour faire pousser TOUS les légumes frais que nous consommons.
A-t-on besoin de ce maïs ?
C’est ça la question centrale ! En a-t-on vraiment besoin ?
Pour cela, il faut savoir ce que devient ce maïs qui pompe nos ressources en eau.
Si vous pensez qu’on le mange en salade, vous êtes très loin de la réalité.
Moins de 2% des cultures de maïs en France sont du maïs doux, destiné à l’alimentation humaine.
98% sont soit du maïs fourrage soit du maïs grain, qui servent en très grande majorité à nourrir les animaux d’élevage.
Ces animaux nourris au maïs sont principalement issus d’élevages intensifs de porcs et de volailles, mais aussi d’exploitations laitières.
Eh oui, derrière la question de l’irrigation et des méga-bassines se cache en fait l’industrie de la viande et du lait.
Construire de grands réservoirs agricoles permet, à court terme, de perpétuer le règne du maïs et de nourrir les trois millions d’animaux que nous envoyons à l’abattoir chaque jour en France.
Mais à long terme, cela nous conduit dans le mur.
Car la surproduction de viande, rendue possible grâce au maïs, aggrave le changement climatique, qui lui-même aggrave et multiplie les sécheresses… ce qui nous conduit à manquer toujours plus d’eau.
Bref, c’est un cercle vicieux !
Si l’on veut s’adapter efficacement aux sécheresses à venir, la priorité c’est surtout de réduire la part des cultures nécessitant d’être irriguées en plein été, notamment le maïs.
Sauf si on est prêt à fragiliser nos ressources en eau pour soutenir l’élevage intensif…
La fin de la sécheresse en Charente ? La réponse en une minute avec CLa Question - Charente Libre.fr
Connu / BAUDRILLART Agnes via Fabien Nouvène (qui ?) ACT
Présentée par Ludmilla Guignard, Benjamin Dolo, Jade Bihan
Actualité, reportage, interviews par la rédaction de RCF Poitou Vienne.
*Tr.: ... Bernard Legube?, professeur emmerite à l'université de Poitiers et pdt du conseil scientifique de l'agence de l'eau Adour-Garonne ; Mohamed Tani, maître de conférence à l'université de Poitiers en géographie. Et dans une seconde partie, Julien Legay, porte-parole de BNM et Nicolas Fortin, représentant de la Confédération paysanne. ... ou retenues de substitution ... Acclimaterra Acclimatera? ... moratoire en 2013 ...
Sécheresse : les chambres d'agriculture misent sur l'adaptation de 100 000 agriculteurs dès 2024
« L'urgence, c'est l'adaptation au changement climatique, a affirmé Sébastien Windsor, président des chambres d'agriculture de France, ...
Connu / TG 9/09/22 À 22:14
Les méga-bassines, comme beaucoup de solutions techniques lorsqu’elles sont envisagées en dehors de toute approche globale et
...
Connu / TG 9/10/22 à 23:08
Sur les antennes de France Bleu et France 3 Limousin, le président de la chambre d'agriculture de la Haute-Vienne Bertrand Venteau (Coordination Rurale) a qualifié, ce mercredi, les écologistes de "terroristes", quelques heures avant une visite organisée à Fromental avec la préfète du département. Les agriculteurs réclament des mesures d'urgence.
...
"Non aux pyromanes de l'agriculture" réagit EELV
Dans un communiqué intitulé "Rentrée des clashs : non aux pyromanes de l'agriculture", le conseiller régional EELV de Haute-Vienne Jean-Louis Pagès affirme qu'"en faisant un tel parallèle, Monsieur Venteau insulte les victimes du récent procès des terroristes du Bataclan et de celui de l'attentat de Nice ", croyant "justifier par l'invective son combat passéiste en faveur d'une agriculture qui pollue la planète, confisque les ressources en eau et dont les pesticides empoisonnent les populations, en premier lieu les agriculteurs".
Jean-Louis Pagès dénonce une prétendue « vision » cauchemardesque de M. Venteau qui serait "encouragée par les lobbies de la pétrochimie et du business de la grosse industrie agroalimentaire qui favorise l'agriculture intensive et veut confisquer au bénéfice de quelques-uns cette eau si précieuse, construire des usines à viande au mépris du bien-être animal, et enfin détruire la biodiversité".
Ce sont bien plutôt les écologistes qui alertent avec lucidité depuis plus de 30 ans sur les catastrophes que nous allons vivre et proposent des solutions : retour à une agriculture paysanne, respect des agriculteurs et du vivant, circuits courts, etc. Et chacun s'accorde depuis les catastrophes de cet été à reconnaître que nous avions raison. Jean-Louis Pagès, conseiller régional EELV de Haute-Vienne
L'élu régional cite ensuite la récente étude de l'AREC (Agence Régionale d'Evaluation Environnement et Climat) selon laquelle "notre agriculture est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre émis en Nouvelle-Aquitaine, soit plus que les émissions cumulées de l'industrie du logement résidentiel". prévoir l'avenir pour le monde agricole ne consiste donc pas à allumer des incendies médiatiques, à insulter violemment les défenseurs de la vie, mais à envisager l'urgente et nécessaire transformation écologique de façon constructive et apaisée. Les écologistes vont continuer à y participer sereinement par leurs propositions.
La préfète de Haute-Vienne prône le consensus
...
La retenue d’eau que les agriculteurs lui ont montrée sert notamment à irriguer le maïs, elle a coûté 130 000 euros, financés à 60% par l’Etat, les collectivités mais aussi l’Europe. Il existe 80 projets d'irrigation de ce type en Haute-Vienne ... Pour ce qui me concerne, a poursuivi Fabienne Balussou, je travaille dans une approche consensuelle qui vise à mettre l'ensemble des acteurs autour de la table. Sur des sujets aussi importants que ceux-là, on ne peut pas traiter les choses de façon linéaire et en ayant une approche qui n'est que partielle. Ce sont des enjeux qui sont importants, stratégiques, qui touchent à la fois à l'alimentation en eau potable, à la capacité à subvenir aux besoins alimentaires de la population. Il faut qu'on voit ce qui est possible et ce qui ne l'est pas dans le respect de la réglementation. C'est ma mission de veiller au bon respect de la loi et des textes qui régissent l'ensemble des points d'urbanisme".
Clés : sécheresse météo agriculture économie polémique société
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Clés : Changements climatiques; Nucléaire
Depuis le début de l’été, des périodes de sécheresse se succèdent dans toute l’Europe. Les centrales nucléaires qui nécessitent de l’eau pour refroidir leurs réacteurs voient leurs moyens de prélèvement limités aux abords des fleuves. Pénurie d'électricité ou accidents nucléaires sont envisageables dans les scénarios les plus catastrophiques.
Des fleuves toujours plus secs et celà dans toute l’Europe. Un phénomène, conséquence du dérèglement climatique toujours plus inquiétant. Outre les conséquences sur la biodiversité, le manque d’eau est un aspect inquiétant concernant les centrales nucléaires. En effet, ces dernières ont besoin d’eau pour refroidir leurs réacteurs. Une eau qui est ensuite rejetée en mer ou dans les fleuves à des températures élevées.
Ce fonctionnement induit deux inquiétudes quant au manque d’eau dans les fleuves. D’un côté, une incapacité à refroidir les réacteurs, de l’autre une eau rejetée trop chaude en comparaison à l’environnement qui la reçoit, ce qui impacterait la biodiversité qui y vit.
Face au premier problème, Cécile Laugier, Directrice Environnement et Prospective à EDF énonçait pouvoir y faire face lors d’une conférence de presse sur la résilience de installations nucléaires face aux sécheresses et aux canicules le 5 juillet 2022 : “Ces échangeurs de chaleur peuvent fonctionner dans des situations qui peuvent être très chaudes, voire fonctionner dans des situations où il y aurait peu d’eau. On a en effet adapté de façon très précautionneuse les prises d’eau, et notamment les prises d’eau de sûreté.”.
Face au second, les solutions ne sont pas les mêmes. Le 6 août, l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) a prolongé les dérogations autorisant 4 centrales nucléaires sur les 18 en activité en France (celles du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Golfech (Tarn-et-Garonne) et de Saint-Alban-Saint-Maurice (Isère)) à rejeter des eaux plus chaudes.
Mais d’après Martial Chateau, porte-parole du collectif Sortir du nucléaire, cette décision n’est pas sans conséquences : “Si on rejette une grande quantité d’eau chaude dans un débit faible, ça va échauffer l’eau de la rivière globalement (...) C’est très dommageable pour la vie aquatique”. Martial Chateau explique que “Le premier consommateur d’eau ce sont les centrales nucléaires”, pour lui “Quand il n’y en a plus, la seule chose qu’il faut faire c’est les arrêter”.
Connue / https://twitter.com/JBourrieau/status/1561659314049261569
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Le Média a retweeté Jean Bourrieau @JBourrieau · 22 août
Clair, net et précis... - 0 - 7 - 9
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ÉCONOMIE
Agriculteurs et éleveurs demandent des réserves d'eau pour faire face aux sécheresses qui menacent la survie de leurs exploitations. Mais les oppositions sont virulentes autour des plus grands projets, les accusant de s'accaparer la ressource en eau pour un modèle d'agriculture intensive néfaste. Pour les Agences de l'eau, le stockage doit être utilisé avec parcimonie, après de nombreuses concertations et d'autres actions d'adaptation.
La "méga bassine" de Mauzé-sur-le-Mignon dans le département des Deux-Sèvres soulève de nombreuses oppositions, comme en février 2022, pour un partage plus juste de la ressource en eau.
@AFP / PHILIPPE LOPEZ
La longue et intense sécheresse de cet été ... collectif "Bassines, non merci" ... L'agriculture consomme 45% de l'eau en France, selon l'OFB et BNPE ... risque d'évaporation, estimé entre 20% et 40% par l'hydrologue Emma Haziza ... les bassines ne se remplissent pas suffisamment et des algues vertes, les cyanobactéries, peuvent se développer et rendre l'eau impropre à la consommation
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Thomas Pelte, chef de service à l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse. Par exemple, le projet des 16 bassines de la Sèvre Niortaise est estimé à 60 millions d'euros, financé entre 70% et 80% par des aides publiques. Un montant critiqué en comparaison des aides pour d'autres solutions au changement climatique.
"Il faut éviter le modèle espagnol, qui a tout misé sur le stockage. Avec l'illusion de se préserver, ils ont aggravé le problème" juge Thomas Pelte. L'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse a accepté plusieurs projets de réserves d'eau, mais avec de nombreuses conditions. Thomas Pelte évoque ainsi d'autres priorités comme la lutte contre les fuites d'eau, qui peuvent représenter 30% de pertes, un choix judicieux de modes d'irrigation, en privilégiant les tuyaux aux canaux ou à la dispersion aérienne, l'adaptation des cultures à des climats secs, et des méthodes permettant de désimperméabiliser les sols, afin de conserver l'eau de la manière la plus efficace possible.
magazines 66 min tous publics - Vidéo sous-titré - présenté par : Bruno Duvic
Tr.: ... 329 l d'eau/jour/foyer ...
Avec
- Emmanuelle Souffi, Journaliste
- Amandine Richaud-Crambes, ingénieure urbaniste, Directrice de La Fabrique des Mobilités
- Emma Haziza, Hydrologue
- Philippe Dessertine, directeur de l'Institut de Haute Finance
- Jean Valadier, maire d'Argences en Aubrac, pdt communauté de communes Aubrac-Cartadez et Viadène
... traditionnelle traversée du Clain organisée par EELV pour dénoncer l’inaction climatique face à la sécheresse. Mais cette traversée se fait de plus en plus tôt dans l’année, signe qu'elle gagne du terrain.
La Préfecture de la Vienne, comme dans 21 autres départements, a déjà pris des arrêtés pour réduire l’utilisation de l’eau y compris au niveau agricole.
La nouveauté cette année c’était aussi cette belle unité des deux candidates de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) Lisa Belluco et Valérie Soumaille des circonscriptions 1 et 2.
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C’est le retour de la Revue de la semaine ! Dans ce 151e numéro, le premier après l’élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon revient sur l’élection présidentielle et le fait que celle-ci n’a rien réglé des problèmes sociaux, environnementaux et démocratiques posés dans l’élection. Il explique qu’alors que l’accord de la NUPES (nouvelle union populaire écologique et sociale) a été signé, le système oligarchique se défend par l’intermédiaire des médias. Il dit qu’on retrouve les attaques habituelles contre les forces du progrès sociale, comme les procès en islamogauchisme.
Jean-Luc Mélenchon revient aussi sur la nomination d’Elisabeth Borne comme Première ministre du nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron. Il en trace le parcours politique et rappelle qu’elle est celle qui s’en est pris aux chômeurs, mais aussi qui a ouvert la SNCF et la RATP à la concurrence. Il explique qu’on peut bloquer ce gouvernement en votant massivement pour les candidats de la NUPES aux élections législatives de 2022 les 12 et 19 juin.
Alors que les médias concentrent en ce moment leur attention sur des polémiques politiciennes, Jean-Luc Mélenchon appelle à s’intéresser de près à la crise de l’eau qui existe dans notre pays. Il parle ainsi de la sécheresse et des conséquences qu’elle va avoir sur l’alimentation. Il dit combien ce problème est urgent à traiter.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon parle des élections législatives elles-mêmes. Il appelle les jeunes à se mobiliser et à mobiliser leurs aînés, y compris en leur expliquant comment faire pour voter s’il le faut. Il explique le sens du « V » de la victoire qui sert de symbole à la NUPES.
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Le 15 mai 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de France 3 pour l’émission « Dimanche en politique ».
Interrogé sur les élections législatives des 12 et 19 juin, il a expliqué que si les gens votent et élisent une majorité de députés de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, il serait Premier ministre. Dans ce cas, comme le prévoit la Constitution, ce sera le Premier ministre qui dirigera la politique de la nation, pas le président de la République.
Jean-Luc Mélenchon a souligné que Monsieur Macron avait été élu par défaut puisqu’il y a eu plus de gens qui ont voté pour lui au second tour pour voter contre Marine Le Pen, que par conviction. Il a donc appelé les Français à trancher les questions qui n’avaient pas été réglées lors du troisième tour que seront les élections législatives.
Sur le thème de l’Europe, il a rappelé sa position ainsi que celle de la nouvelle Union populaire : lorsqu'il y a contradiction entre une mesure prévue par le programme que les Français ont adopté et un traité européen, c'est le programme qu'on applique, quitte à désobéir aux traités. Il a cité quelques exemples de points qui seraient concernés comme la cantine bio pour les enfants ou encore la baisse du prix de la TVA sur les transports.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite abordé la question de sa relation avec M. Macron notamment sur les questions de diplomatie ou de relations extérieures. Il a expliqué que la Constitution confie au Premier ministre le pouvoir sur les questions de défense et d'affaires étrangères. Le chef de l'État, lui, est chef des armées et il négocie et signe les traités. Il a une compétence, mais il a une compétence dans des domaines bien définis.
Concernant le pouvoir d’achat, le candidat au poste de Premier ministre a indiqué qu’il fallait augmenter le point d'indice des fonctionnaires, mais aussi augmenter le SMIC. Puisque le SMIC est maintenant à 1300 euros du fait de l'inflation, il a précisé qu’il le passerait à 1500 euros net par mois.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a évoqué les sécheresses importantes qui ont lieu actuellement. Il a rappelé qu’il avait mis très tôt le thème de l’eau au centre de ses discours. Alors que seize départements sont en alerte sécheresse, que les nappes phréatiques se vident et que le débit des fleuves baisse, il a appelé à traiter d’urgence deux problèmes majeurs : les mauvais usages de l’eau et son gaspillage.
Les méga-sécheresses dans le monde ...
Connu / https://wegreen.fr/post/195208
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Sophie M a partagé un post dans le groupe Climat - Il y a 4 heures Public - 1 like
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Biodiversité - 3 mn
Clés : épigénétique ; adaptation epigénétique ; adaptation à la sécheresse
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux comprendre les mécanismes de tolérance des arbres face à ce phénomène. C’est pourquoi des scientifiques d’INRAE, de plusieurs Universités, dont Orléans et Oregon (USA), du CEA et de l’IRD ont étudié le rôle de l’épigénétique dans la tolérance du peuplier à la sécheresse. Leurs résultats, publiés le 1er juillet dans la revue New phytologist, montrent que les modifications épigénétiques au cours d’une sécheresse ciblent des gènes impliqués dans la réponse hormonale à cette sécheresse et peuvent induire des mutations génétiques.
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Référence
Mamadou Dia Sow, Anne-Laure Le Gac, Régis Fichot, Sophie Lanciano, Alain Delaunay, Isabelle Le Jan, Marie-Claude Lesage-Descauses, Sylvie Citerne, Jose Caius, Véronique Brunaud, Ludivine Soubigou-Taconnat, Hervé Cochard, Vincent Segura, Cristian Chaparro, Christoph Grunau, Christian Daviaud, Jörg Tost, Franck Brignolas, Steven H. Strauss, Marie Mirouze, Stéphane Maury. (2021) RNAi suppression of DNA methylation affects drought stress response and genome integrity in transgenic poplar. New Phytologist https://doi.org/10.1111/nph.17555
Connu / https://twitter.com/Canopee_asso/status/1454911497805647874
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Canopée Forêts Vivantes @Canopee_asso · 5h
Visage songeurCertes, la vitesse de migration des arbres est < rapidité du changement climatique.
Immobile par nature, et si les arbres s’adaptaient aux changements enviro. comme sécheresse par l’epigenetique plutôt que par la migration: un biai d’anthropocentrisme?
L’épigénétique, un nouveau levier pour améliorer la tolérance à la sécheresse des arbres
COMMUNIQUE DE PRESSE - Avec le changement climatique, la fréquence des sécheresses est amenée à augmenter. Afin de freiner le dépérissement des forêts déjà observé, il est essentiel de mieux compre...
9:41 PM · 31 oct. 2021·- 2 J'aime
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/ Jennifer Gallé, Cheffe de rubrique Environnement + Énergie
Auteurs
- Géraldine Picot-Colbeaux, Hydrogéologue, BRGM
- Marie Pettenati, Hydrogéologue, BRGM
- Wolfram Kloppmann, Chercheur en géochimie isotopique, chargé de mission, expert scientifique, BRGM
Les eaux souterraines françaises sont de plus en plus sollicitées pour l’eau potable, l’agriculture, l’industrie et les loisirs, au point que la situation devient critique dans certains départements en été et que des préfets recourent à des restrictions d’usage de l’eau (73 départements concernés en août 2020).
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la ville du Cap a frisé la catastrophe en 2018 quand ses réservoirs, après trois ans de sécheresse, étaient tombés à 11 % de leur capacité ... « gestion intégrée de la ressource en eau », qui vise à préserver le niveau des nappes d’eau souterraine, les débits des cours d’eau et à lutter contre les inondations et la salinisation des eaux en milieu côtier.
Parmi ces solutions, on trouve la recharge maîtrisée des aquifères à laquelle nous allons nous intéresser.
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les « aquifères », terme désignant les formations rocheuses ou sédiments qui contiennent ces eaux
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Près de la moitié de cette eau souterraine est saline, impropre à la consommation et à son usage le plus « gourmand », l’irrigation. L’eau souterraine exploitable est ainsi rare et répartie de façon inégale sur la planète.
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En France, cela se traduit par une baisse du niveau des nappes de 0,5 à 10 mètres selon les aquifères et les scénarios climatiques considérés.
Sachant qu’avec le niveau marin qui monte sous l’influence du réchauffement climatique, les nappes littorales seront davantage menacées par des intrusions salines.
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Toutes les ressources en eau et technologies doivent être prises en compte dans la gestion intégrée des ressources en eau. La recharge maîtrisée des aquifères constitue en cela un outil précieux.
Clés : changement climatique eau sécheresse ressources naturelles nappes phréatiques
Géopolitique
... Malgré un accord international, la Turquie qui le contrôle en amont en limite le débit, avec des conséquences dramatiques pour la population.
... Ahmed Alheriri, le jeune comaire de Raqqa ... Nicolas Guibert, le responsable du secteur « eau et assainissement » pour la coordination des ONG du Nord-Est syrien ... les deux barrages hydroélectriques de Tishrin et Tabqa, sources d’électricité principales de 3 millions de personnes, ont dû réduire leur puissance, tombée à 125 mégawatts au lieu des 400 habituels. Ce qui entraîne des coupures massives pour les habitants et menace aussi le fonctionnement des stations de potabilisation, de l’irrigation, des hôpitaux, etc
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Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1415934270296805376
"corinne morel darleux @cmoreldarleux · 10h
Reportage sur la guerre de l'eau livrée en amont de l'Euphrate par la Turquie, dont je vous parlais ici https://reporterre.net/Apres-avoir-combattu-Daech-le-Rojava-a-besoin-de-notre-solidarite
. À Hassakeh, plus d'un million de personnes privées d'eau. La Syrie est le 3e pays le plus exposé à la sécheresse selon @UNOCHA
. Why Turkey Is Being Accused Of Using Water As A Weapon In Syria
Turkey is using water shut-offs as a weapon in an ongoing conflict in the Al-Hasakah region in northeast Syria and it’s affecting over a million who live in ...
1 - 17 - 17 - Afficher cette discussion"
Une étude scientifique montre que la circulation du grand courant océanique atlantique ralentit. S’il se poursuit, ce phénomène causé par le changement climatique aura des conséquences néfastes.
Le Gulf Stream qui s’arrête : c’est le scénario du film Le jour d’après, sorti en 2004 ... Une étude parue le 25 février dans Nature Geoscience https://www.nature.com/articles/s41561-021-00699-z.epdf indique que ces courants seraient déjà en train de ralentir, ayant atteint leur plus bas niveau depuis au moins un millénaire.
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Les océans ne sont pas des masses d’eau inertes. Ils sont brassés en permanence par des courants marins, qui lient les océans entre eux. Ce mouvement continu de grande échelle, appelée circulation thermohaline ou MOC (meridional overturning circulation), joue un rôle très important dans la régulation du système climatique. « L’océan transfère d’énormes quantités d’eau, de carbone et de chaleur de la surface vers les profondeurs, grâce à la circulation thermohaline. Elle joue donc vraiment le rôle de thermostat au niveau du climat mondial », explique à Reporterre Jean-Baptiste Sallée, chercheur au laboratoire LOCEAN de l’université Paris Sorbonne https://www.locean-ipsl.upmc.fr/index.php?lang=fr.
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La différence de densité entre les eaux de surface et les eaux profondes est le moteur de la circulation thermohaline. Plus les eaux de surface sont denses, plus elles peuvent plonger et alimenter la circulation thermohaline. Les eaux profondes ont une masse volumique d’environ 1.050 kg/m3 contre 1.029 pour les eaux de surface près des pôles et 1.020 pour les eaux tropicales. Or, le réchauffement global va provoquer la diminution de la densité des eaux de surface des océans. ... aussi moins denses du fait de leur dilatation thermique. De surcroît, la fonte des glaciers et des banquises et la modification du régime des précipitations aux hautes latitudes injecteront de grandes quantités d’eau douce dans les eaux de surface des océans. Cette addition d’eau douce rendra l’eau moins salée, et donc moins dense.
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conséquences d'une diminution de l’Amoc ... « Dans la région du Sahel, baisse importante des précipitations, avec des répercussions humaines importantes dans cette région très peuplée », dit à Reporterre Didier Swingedouw, chercheur CNRS à l’université de Bordeaux.
« En Europe du Nord, augmentation de la fréquence des tempêtes et une augmentation du niveau des mers en Amérique du Nord et en Europe. Elle produira aussi une baisse importante de la production biologique marine », dit de son côté Jean-Baptiste Sallée. « Il est aussi possible qu’en Europe, le contraste entre les saisons soit plus marqué, avec des hivers plus rigoureux et des étés très chauds », ajoute Didier Swingedouw.
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quantifier l’amplitude de cette baisse et son horizon temporel.
Compléments d’info :
. Un article expliquant la circulation océanique
. Un fil de discussion (en anglais) d’un des auteurs de l’article paru dans Nature Geoscience
circulation_thermohaline_atlantique-Amoc-gulf_stream
Catastrophes Naturelles
... dans le cadre du dossier des maisons fissurées, en lien avec la sécheresse de 2016.
Une rencontre sollicitée par le député LREM Thomas Mesnier au cours de l’été après la décision du tribunal administratif de Poitiers allant dans le sens des sinistrés https://www.charentelibre.fr/2020/09/09/maisons-fissurees-les-sinistres-charentais-remontes-a-bloc,3643080.php. ... Xavier Bonnefont, mais aussi le maire de Cognac Morgan Berger, Michaël Laville pour Champniers, Sandrine Précigout pour Terres de Haute-Charente, Jérôme Grimal élu à Soyaux, mais aussi Hélène Gingast, édile de Fléac, ou encore Sandra Marsaud et Michel Issard, maire de l’Isle d’Espagnac ... des témoignages poignants. " Notamment celui de Bernard Pascual, élu à Touvre, lui-même sinistré et membre de l’ASPPB16 (Association des sinistrés de la sécheresse sur les propriétés bâties) qui n’était pas convié à cette réunion. "Il y a eu des échanges vifs", précise Thomas Mesnier. Sandrine Précigout était quant à elle venue avec les photos des maisons fissurées.
Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues, article de The Conversation, février 2019
Projet aberrant de Sivens, barrages illégaux de Caussade et de Fourogue et tant d’autres, notamment en Adour Garonne. Les conflits autour de la construction de barrages d'irrigation se multiplient ; ils opposent régulièrement certains irrigants et des citoyens soucieux de la biodiversité, du climat et du juste partage de l'eau. Investi de longue date sur ces dossiers, à l’image des combats historiques contre la multiplication des barrages sur la Loire ou à Charlas, le mouvement France Nature Environnement milite régulièrement contre la construction de nouveaux barrages. Ils aggravent les sècheresses qu'ils sont censés combattre. Explications.
En France, l'agriculture, c'est 48 % de la consommation d'eau, avec un pic sur les 3 mois d'été où elle représente jusqu’à 80 % de l’eau consommée sur le territoire1. Cette grande soif est particulièrement liée à l'irrigation, utilisée sur moins de 6 % des surfaces de production agricole. Or, la crise climatique entraine des sècheresses de plus en plus longues, fréquentes et intenses et la France n'est pas épargnée par le phénomène. Dans ce contexte, certains syndicats agricoles d'irrigants réclament régulièrement de nouveaux barrages. L'idée est de stocker davantage d'eau l'hiver pour l'utiliser l'été. Seulement, cette option simpliste se révèle particulièrement inadaptée pour l'agriculture, le territoire, ses citoyens et délétère pour l'ensemble du cycle de l'eau. Pire, elle aggrave les effets du dérèglement climatique qu'elle est censée pallier.
1L'eau et son droit, rapport annuel du Conseil d'État 2010, page 26
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Pour aller plus loin
Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues, article de The Conversation, février 2019 https://theconversation.com/barrages-et-reservoirs-leurs-effets-pervers-en-cas-de-secheresses-longues-111583
Retenues d'eau : quelles impacts sur le milieu aquatique ? article de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), avril 2016 https://www.irstea.fr/fr/toutes-les-actualites/eaux/retenues-deau-quels-impacts-sur-le-milieu-aquatique
Observatoire National Des Etiages https://onde.eaufrance.fr/
3 minutes La riviere Yamuna déclaree écologiquement morte © Getty / Sorin Rechitan / EyeEm
L'Inde a connu l’une des pires sécheresses de son histoire cet été. 600 millions de personnes souffrent de stress hydrique. Pourtant, tel le colibri face à l’incendie, Ramveer fait sa part en insufflant progressivement une véritable culture de la protection des lacs.
Des décharges à ciel ouvert
Ramveer a grandi dans le village de Dadha, dans la région de Noida proche de Delhi, la capitale du pays. Au fil des années, il a été frappé de voir que les lacs de son enfance s’asséchaient à une allure alarmante dans l’indifférence générale.
La communauté dans laquelle il a grandi faisait régulièrement face à de graves épisodes de sécheresse, et pourtant la majorité des habitants négligeaient totalement les plans d’eau, quand ils ne les considéraient pas tout bonnement comme des décharges à ciel ouvert.
Le grand nettoyage
En 2014, alors qu’il n’a que 21 ans, Ramveer organise une “jal chaupal”, c’est-à-dire une réunion publique avec des membres de son village pour discuter de la nécessité absolue de nettoyer le lac le plus proche pour assurer une source d’eau propre pérenne. Malgré son jeune âge, Ramveer s’est montré plutôt convaincant et a réussi à mobiliser une équipe de volontaires pour organiser un grand nettoyage.
La pisciculture
Les volontaires ont mis des mois à ramasser tous les déchets qui flottaient lamentablement à la surface et à dégager les jacinthes d’eau pour laisser le lac respirer. Ils ont ensuite traité l’eau et ont installé un système de canalisation pour permettre aux agriculteurs de l’utiliser pour irriguer leurs cultures et pour faire de la pisciculture.
D'autres villages se mobilisent
Après le succès du sauvetage de ce premier lac, Ramveer a continué sur sa lancée, en organisant des réunions publiques dans d’autres villages et en mobilisant toujours plus de bénévoles autour de lui. Après avoir consacré toutes ses soirées et ses week-ends à cette cause, Ramveer a décidé de quitter son poste d’ingénieur dans une multinationale pour se mettre à plein temps sur ses projets de régénération lacustre. Il donne des cours du soir pour subvenir à ses besoins.
Hastag #SelefieWithPond
Les réseaux sociaux ont également été un levier puissant pour mobiliser des volontaires. À chaque fois que Ramveer poste un nouvel appel à bénévoles pour nettoyer un lac, il reçoit des dizaines de messages intéressés, même quand il s’agit d’aller s’aventurer dans des zones reculées.
Il a aussi créé le buzz l’année dernière avec la diffusion du hashtag #SelfieWithPond qui encourage les habitants d’un village à se photographier devant leur plan d’eau.
Retour des oiseaux migrateurs
Les campagnes lancées par Ramveer insistent sur le fait qu’un lac peut être une source quasi infinie de résilience et d’émerveillement, surtout quand on voit revenir des oiseaux migrateurs.
Plus globalement, la conscience écologique de la population grandit, comme en atteste le succès des campagnes comme #SelfieWithPond. Mais il y a encore du chemin à faire, quand on sait par exemple que la rivière Yamuna qui traverse Delhi a été déclarée écologiquement morte.
Plus d'explications avec Emma Stokking de l'agence Sparknews https://sparknews.com/ au micro d'Emmanuel Moreau
L'équipe Emmanuel MoreauChroniqueur
Thèmes associés Société Idées agriculture biodiversité Inde sécheresse
Transcription : ... recréer un lien émotionnel ...
Ndlr : action de médiation qui prend le parti de l'anthropocène
Alors que 85 départements font l’objet de restrictions d’eau, le gouvernement a publié un décret qui assouplit l’obligation de débit minimal des cours d’eau, fragilisant la vie aquatique de centaines de rivières méditerranéennes.
Plutôt que de faire respecter les règles, modifions-les ! En plein mois d’août, alors que la sécheresse sévissait partout en France, le gouvernement a publié en catimini un décret « modifiant diverses dispositions du Code de l’environnement relatives à la notion d’obstacle à la continuité écologique et au débit à laisser à l’aval des ouvrages en rivière ». Ce dernier point a illico suscité l’ire du syndicat des fonctionnaires de l’environnement SNE-FSU, qui a dénoncé sur Twitter « un recul inadmissible pour la biodiversité aquatique ». Et pour cause : le décret autorise les préfets, dans certaines conditions, à baisser le débit minimum des rivières, autrement dit à augmenter les prélèvements pour l’alimentation en eau potable… ou pour l’irrigation agricole.
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À ce jour, et à notre connaissance, aucune préfecture n’a autorisé de dérogations. Mais « ce décret a ouvert une porte, entraînant un certain nombre de risques, constate Patrick Saint-Léger. Il y a déjà des pressions pour étendre le dispositif, au-delà de trois mois, au-delà des zones méditerranéennes ».
Des dégâts importants sur tout le territoire
Les importants épisodes de sécheresse qui s'échelonnent depuis 2015 (et surtout en 2018 et 2019) commencent à sérieusement mettre à mal des essences jusque-là épargnées comme le chêne sessile, le chêne pédonculé (régions océaniques) ou même le chêne kèrme (pourtant adapté au climat méditerranéen. Les sapins, eux, continuent de souffrir et présentent des dépérissements records notamment dans la région Grand Est.
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expérimentation détecter les espèces susceptibles d'opposer une plus forte résistance et une meilleure résilience au changement climatique.
Parmi les essences susceptibles d'être testées dans ce projet : le sapin Bornmuller. Cette espèce relativement proche du sapin pectiné présente une bonne résistance à la sécheresse en se satisfaisant de 30 mm d'eau par mois en été. "Nous avons sélectionné cette essence originaire de Turquie en anticipation des températures et du niveau de pluviométrie que pourrait connaître le territoire du Grand Est à l'avenir", justifie Hubert Schmuck, l'un des deux référents techniques de cette expérimentation. Les observations s'appuieront sur un réseau d'une centaine de sites composés de deux hectares chacun, répartis sur l'ensembles du territoire. Les premiers résultats sont attendus en 2022."
Source de l'article complet https://www.onf.fr/+/3f6::les-forets-francaises-face-la-secheresse.html
Un satellite vient de détruire un mythe. Celui du « poumon vert tropical ». Ces immenses forêts dont les feuilles, par la capture du CO2 atmosphérique et photosynthèse, escamotent une part de ce gaz à effet de serre. Celui que nous injectons massivement – désormais à plus de 33 milliards de tonnes par an – dans l’atmosphère et constitue la cause principale du changement climatique en cours. D’après ses observations, sur la période 2010 à 2017, les écosystèmes tropicaux, entre déforestation d’un côté, et sécheresses de l’autre, ont perdu leur rôle de puits de carbone. A la fin de la période, ils sont neutres pour le cycle du carbone planétaire. Et demain sources de carbone, accélérant le changement climatique ? C’est la question posée par une étude internationale récemment parue (1).
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(1) Satellite-observed pantropical carbon dynamics, Lei Fan, Jean-Pierre Wigneron, Philippe Ciais, Jérôme Chave, Martin Brandt, Rasmus Fensholt, Sassan S. Saatchi, Ana Bastos, Amen Al-Yaari, Koen Hufkens, Yuanwei Qin, Xiangming Xiao, Chi Chen, Ranga B. Myneni, Roberto Fernandez-Moran, Arnaud Mialon, N. J. Rodriguez-Fernandez, Yann Kerr, Feng Tian, Josep Peñuelas, Nature plants, 29 juillet 2019. Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, UVSQ/CNRS/CEA), laboratoire Evolution et diversité biologique (EDB, ENSFEA/CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), unité Interaction sol plante atmosphère (Inra, Bordeaux Sciences Agro), Centre d’Etudes Spatiales de la BIOsphère (Université de Toulouse, CNES/CNRS/IRD/UPS).
Environnement, Initiatives
Pour arriver à un tel résultat, Ramveer Tanwar s'appuie sur son savoir-faire et ses connaissances mais aussi et surtout sur les populations locales.
2.3k RÉACTIONS
Déterminé, ingénieux et plein de bonne volonté, Ramveer Tanwar, 25 ans, poursuit une magnifique mission : redonner vie aux lacs pollués ou asséchés de son pays, l’Inde. En 5 ans, il aurait déjà assaini plusieurs douzaines de lacs et espère en revitaliser une centaine d’autres d’ici deux à quatre ans. Comment s’y prend-il ? Quel est son secret et quelles difficultés rencontre-t-il ? Réponses en vidéo.
Pour qu’une terre aride et craquelée soit de nouveau couverte d’eau et redevienne un lieu de vie pour les poissons, les oiseaux et la flore aquatique, Ramveer a sa méthode. Première étape, la plus importante, sensibiliser et associer la population locale à son projet. Ensuite, et seulement ensuite, il s’attaque à la partie technique (dépollution et mise en place des conditions favorables au retour d’un écosystème équilibré).
Regardez (un reportage signé Brut) :
Il veut sauver les lacs de son pays
Redonner vie aux lacs asséchés de son pays, c’est la mission que s’est donné ce jeune ingénieur indien.
Quel plus bel objectif que de ramener l’eau, symbole de vie, là où elle avait disparu ? Une démarche admirable et exemplaire.
SOURCE Brut
TAGS Biodiversité Eau Inde Lac Pollution
Axel Leclercq
Responsable de Rédaction Associé, POSITIVR - Journaliste issu de la presse écrite, j'ai été formé par ESJ Médias. J'ai rejoint POSITIVR en avril 2015 pour donner la parole à ceux qui croient en l'avenir, à ceux qui résistent au fatalisme, à ceux qui nous inspirent, à ceux qui nous amusent et à ceux qui nous montrent le chemin de la transition à venir.
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1152879160232226816
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Julien Delalande @JulienDelalande· 8m
Nord #Inde #RevitalisationDesLacs asséchés, pollués, urbanisés, déchets, risque du #JourZéro (capitale sans eau& gouv freine / #Écologie + implication + éducation ds habitants
Selon #RamveerTanwar
.#CoÉco #Lacs #Dépollution #Écosystème AVEC la #Population, pas CONTRE eux @Survival
Raphael Souchier @RaphaelSouchier
· 1h
Grâce à lui, les lacs reprennent vie. Des transformations impressionnantes. (VIDÉO) (link: https://positivr.fr/inde-sauve-lacs/) positivr.fr/inde-sauve-lac…
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La sécheresse continue de s'étendre sur la France. Ce sont désormais 55 départements qui sont concernés par des restrictions d'eau. Parmi les territoires les plus touchés, on retrouve la Vendée, la Creuse, le Loir-et-Cher ou encore le Tarn-et-Garonne. Dans les vingt départements où l'alerte « Crise » a été déclarée, les prélèvements d'eau non prioritaires, comme pour irriguer des cultures, sont strictement interdits. Seuls les prélèvements pour assurer « l'exercice des usages prioritaires : santé, sécurité, civile, eau potable, salubrité » sont autorisées. Un manque de précipitations et d'irrigation qui rend la végétation très inflammable. Plusieurs départs de feu ont déjà eu lieu ce week-end, notamment en Ardèche. Face au risque d’incendies, le commandant Sylvain Besson, pompier dans les Bouches du Rhône et porte-parole de la Fédération des Pompiers de France en appelle à la prudence et à la vigilance. Dans le massif vosgien, où la forêt est parsemée de tâches rouges de plus en plus nombreuses, certaines communes ont dû faire abattre en urgence des centaines de sapins secs. Quand dans de nombreuses communes, comme dans le Territoire de Belfort, les propriétaires de maisons fissurées par la sécheresse de 2018 attendent inquiets la publication imminente de l’arrêté de catastrophe naturelle. Mais est-on dans une situation exceptionnelle ? Malheureusement « c'est une situation qui se répète ces dernières années » a déclaré ce lundi Marillys Macé, directrice générale du centre de l'information sur l'eau. « La sécheresse pourrait devenir chronique. Tous les experts sont d'accord avec cette façon de voir les choses. Il n'y a pas de quoi être optimiste. On pense que les débits des cours d'eau vont se réduire dans les cinquante ans qui viennent, entre 10 % et 40 %. On va avoir des températures qui vont s'élever et une baisse des précipitations en été ». Un constat partagé par le ministre de la Transition écologique François de Rugy qui, dans le sillage des conclusions des Assises de l’eau, au début du mois, a présenté une vingtaine de mesures afin de mieux préserver et économiser l'eau douce en France. Celles-ci vont d’une modulation du prix de l’eau en fonction de la consommation et des saisons à l’augmentation des zones humides protégées, en passant par la récupération de l'eau de pluie. Des mesures qui sont toutefois jugées insuffisantes par de nombreuses associations. Ainsi Alain Bazot, président d’UFC-Que Choisir, dit regretter qu' « il n’y a absolument rien d’obligatoire, de contraignant, les agences de bassin étant seulement « invitées » à prendre en compte les incitations aux économies d’eau dans leurs taux de redevance » pour l’agriculture et l’industrie. « Le financement de la politique de l’eau (est) actuellement payé à 86 % via la facture des consommateurs », rappelle-t-il. L’association demande que les agriculteurs paient pour la dépollution d’eau potable. Florence Denier-Pasquier, vice-présidente de France Nature Environnement (FNE), a salué, de son côté, la volonté de « mettre la sobriété au cœur de la politique », mais a relevé des « déceptions et des oublis complets » sur la répartition du financement de la politique de l’eau ou encore la cartographie des cours d’eau. Alors peut-on manquer d’eau cet été ? Quels sont les départements en état d'alerte ou de crise ? Comment économiser l’eau potable qui devrait se faire plus rare dans les prochaines décennies ?
Invités :
• Frédéric Denhez - Journaliste spécialiste des questions d’environnement
• Bernard Barraqué - Directeur de recherches émérite au CNRS sur les ressources en eau
• Marillys Macé - Directrice générale du Centre d'information sur l'eau
• Françoise Vimeux - Climatologue
Catégorie Divertissement
Territoire de pastoralisme et de tourisme, réserve d’eau et de paysages, la montagne est une véritable sentinelle du climat : l’impact y est fort et les choix politiques, désastreux. Élue d’opposition dans la Région de L. Wauquiez, je siège en commission Montagne. Un poste d’observation privilégié pour avoir la rage au cœur de ce qui est en train de se passer.
Clés : Climat Grands projets inutiles et imposés Montagne Politique
Temps de lecture* : 9 minutes
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dernières études ... bilan Ludovic Ravanel sur le Mont Blanc et les effets de la canicule 2018 m’a une fois de plus édifiée. Le papier de Lyon Capitale « Les paradis artificiels de Laurent Wauquiez » également2. Tout cela allait dans le sens habituel, terrible et habituel, que j’observe depuis des années attentivement3 : le réchauffement est deux fois plus important en altitude4, il provoque le dégel du permafrost qui sert de ciment aux montagnes et provoque des écroulements. Il entraîne également un déficit d’enneigement et le recul des glaciers. Enfin, et cela est également valable en vallée, les sécheresses se multiplient. C’est ainsi qu’on a vu cet automne le Lac d’Annecy à sec et des villages ravitaillés en eau potable par camion citerne. ... je siégeais en commission Montagne à la Région. L’inénarrable Gilles Chabert présidait10 en tant que conseiller spécial à la Montagne de Laurent Wauquiez, mais également ex-administrateur de la Compagnie des Alpes et ancien président du Syndicat national des moniteurs du ski français11. A ses côtés, une invitée : Chantal Carlioz, vice-présidente à la montagne et au tourisme du département de l’Isère et maire (Les Républicains) de Villard-de-Lans. Tous deux réunis pour nous présenter la fameuse étude qui, selon Gilles Chabert : « nous conforte, ce n’est pas totalement foutu tout de suite », annonce la fin de « ce ‘vautour noir’ en montagne qui est qu’on n’aura plus d’eau » et cloue le bec aux « extrémistes » (comprendre : les écolos).
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Les stations vont-elles se retrouver sous tutelle, avec de beaux canons à neige qui ne pourront plus fonctionner, faute de froid, d’eau et d’énergie ? ... Les études prévoient qu’il n’y aura plus aucune station sous 2500 mètres d’altitude d’ici la fin du siècle15,
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Le devoir des politiques est de prévenir, d’aider les stations à se diversifier et s’adapter avant qu’il n’y ait plus de neige, innover pour un tourisme différent, qui puisse se décliner toute l’année , basé non sur nos faiblesses mais sur nos atouts : les paysages, la gastronomie, la culture, les sports pleine nature, la randonnée et les refuges, la reconnexion avec les écosystèmes. ... urgent de penser aux 97 % de territoires de montagne qui ne sont pas des pistes, aux habitant-e-s qui y vivent toute l’année, et prioriser l’aide à celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Méconnue et d’une grande richesse écologique, la plus vaste forêt alluviale du sud-est de la France se déploie aux portes de Lyon. Reporterre vous fait visiter cet écosystème en partie insulaire qui soit son originalité aux inondations et aux crues du Rhône.
Vernaison (Rhône), reportage
Les habitants des bords de l’eau pataugent. Mardi 23 janvier à 20 h, plus de vingt départements étaient en vigilance orange pour « risque de crue génératrice de débordements importants », et cinquante en vigilance jaune. A Paris, le niveau de la Seine devrait atteindre 5,70 mètres jeudi matin, et la SNCF a d’ores et déjà annoncé l’arrêt du RER C et la fermeture de sept stations. La faute à des pluies cinq fois plus abondantes que d’habitude, qui font de ce début d’année 2018 le deuxième mois de janvier le plus pluvieux depuis 1900, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Mais les crues ne servent pas seulement à embêter les usagers de transports en commun. « Ce sont des perturbations naturelles qui permettent de maintenir des milieux pionniers en bord de rivière et évitent que la forêt n’envahisse tout, souligne Maxime Zucca, chargé de mission naturaliste à Natureparif. Différentes zones de la rivière présentent des écosystèmes différents en fonction du régime de crue : forêt alluviale quand elles sont modérées, prairies alluviales quand elles sont plus fortes. »
Chacun de ces milieux accueille un cortège d’espèces très dépendantes de ces flux et reflux d’eau douce. « Par exemple, les brochets se reproduisent dans les prairies alluviales en période de crue, là où les autres poissons ne vont pas qui pourraient dévorer leurs alevins », illustre le naturaliste.
Malheureusement, avec l’artificialisation des cours d’eau, ces écosystèmes gorgés d’eau deviennent rares et précieux. À tel point que les gestionnaires d’espaces naturels tentent de les recréer manuellement à l’aide de tractopelles. Reporterre vous emmène en balade dans une forêt alluviale naturelle exceptionnelle, près de Lyon.
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ancienne saulaie qui s’étendait auparavant sur des kilomètres avant que l’urbanisation n’ait progressivement eu raison d’elle. Ce qui caractérise une forêt alluviale, « ce ne sont pas des bois durs, comme les chênes ou les hêtres de 500 ans. Il s’agit plutôt de bois tendres, des bois d’eaux, fragiles : peuplier, saule, frêne, etc. Dès qu’il y a un coup de vent [à partir de 62 km/heure, selon l’échelle de Beaufort], les premières branches commencent à tomber, explique Clément Cognet. La production de bois mort est ainsi bien supérieure à celle d’une forêt normale ».
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« C’était la première fois en Europe qu’on redonnait vie à un fleuve »
... Une lône désigne, d’abord régionalement, un bras de fleuve qui se perd dans la terre et dont le rôle est primordial à la gestion des crues et à la biodiversité. « On a redonné vie au Rhône en 1989.
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« On va aller détruire un espace naturel riche pour faire des pépinières en pots » ... Et Vincent Gaget de conclure : « On a sauvé cet espace en 1989. En 1992, on l’a sauvé une seconde fois [d’un projet de golf]. On a créé un syndicat pour gérer un territoire qui a de l’intérêt pour le périurbain lyonnais, et pour la biodiversité en général. Aujourd’hui, on nous dit qu’on a encore besoin d’étendre le système économique...
Lire aussi : « Les inondations sont bénéfiques pour la biodiversité et contre la sécheresse » https://reporterre.net/Les-inondations-sont-benefiques-pour-la-biodiversite-et-contre-la-secheresse
Info et société
Décryptages
53 min
Disponible du 11/02/2019 au 13/03/2019
Prochaine diffusion le mercredi 6 mars à 10:20
En 2018, l’Afrique du Sud est touchée par une sécheresse jamais vue depuis un siècle. Autour de la ville du Cap, qui se fournit uniquement en eaux de surface, les changements climatiques ont bouleversé la météo et gravement réduit le niveau des lacs de barrage. L’approvisionnement en eau de se trouve menacé, et le gouvernement a décrété l’état de catastrophe naturelle.
Seule la discipline des habitants du Cap, qui doivent se contenter de 50 litres d’eau par jour, pourrait renverser la tendance et empêcher l’arrivée du redouté "jour zéro" – où les robinets de la ville seraient coupés. Cette pénurie crée des tensions dans la population, entre ceux qui peuvent se permettre d’acheter davantage d’eau et ceux qui n'en ont pas les moyens, à l’image de cette mère vivant dans les townships, dont le fils souffre de problèmes de santé liés à la pénurie. L'enquête part à la rencontre de familles et de paysans inquiets pour leur avenir. Elle se penche sur les causes de cette crise – aggravée par une mauvaise gestion politique – et sur ses conséquences sociales, sanitaires et économiques.
Réalisation : Dorothe Dörholt, Antje Christ
Pays : Allemagne
Année : 2018
Effondrement dans les Alpes, lacs asséchés, vendanges aléatoires… Cet été, les signes du changement climatique se sont répétés et multipliés en Auvergne-Rhône-Alpes, au point que sa conscience gagne la population. Malgré cela, explique notre chroniqueuse, l’exécutif régional ne change pas d’orientation.
Corinne Morel Darleux est secrétaire nationale à l’écosocialisme du Parti de gauche et conseillère régionale Auvergne - Rhône-Alpes.
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Le lien entre ces éboulements (on parle d’écroulement au-delà de 100 m3) de plus en plus fréquents et la fonte du pergélisol, qui sert de ciment aux géants de roche, est aujourd’hui avéré.
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l’assèchement spectaculaire du lac d’Annecy. Un lac alimenté par des sources de montagne qui sert de repère, tout à la fois lieu de plaisance, de baignade, repos du regard et petit écosystème entre pression foncière et préservation du littoral montagnard. Alors que le lac était placé au premier stade de vigilance pour les crues cet hiver après des pluies importantes, son niveau est aujourd’hui tombé plus bas que durant la canicule de 2003, plus bas, en fait, que ce qu’on n’a jamais vu — et c’est un effet curieux qui vous glisse dans le dos que de voir le fond du lac mis à nu… À tel point que l’usage de l’eau a été restreint et la région d’Annecy placée en situation d’alerte renforcée.
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Pour la grêle, la calamité peut monter à 80 % de pertes
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j’adorerais vous dire que, du coup, ça a provoqué des discussions enflammées sur la manière de faire face en tant que collectivité, d’aider les agriculteurs à diversifier leurs cultures et à privilégier les moins gourmandes en eau, les plus résistantes et adaptées à un climat de plus en plus mouvant. J’aimerais tant écrire que les yeux se sont grand ouverts autour de la table et que l’exécutif a soudain réalisé que financer des canons à neige précipitait les stations dans de futurs déficits abyssaux. Que la dernière salve de subventions a été immédiatement transférée vers les programmes de tourisme estival, et la politique du tout-ski dans nos montagnes remisée. J’aurais naturellement voulu vous dire que le projet de nouvelle autoroute A45 entre Lyon et Saint-Étienne a été abandonnée, le Lyon-Turin remplacé au profit d’un report immédiat des camions sur les rails de la ligne existante, les trains de l’étoile de Veynes assurés de rouler pour les décennies qui viennent, un grand programme de rénovation thermique lancé, que les crédits affectés au développement de la résilience ont été doublés, et les subventions de santé environnement rétablies.
Las. L’effet d’inertie du système et les blocages idéologiques sont plus puissants que les montagnes qui s’effondrent et que les lacs qui s’assèchent, plus puissants que le rapport du Giec et que les milliers de personnes réunies dans les marches pour le climat ou à Alternatiba. Pour l’instant.
La croyance dans la technique semble inépuisable. Et c’est ainsi que les « solutions » qui ont été discutées en commission Montagne, c’est le remplacement des anciens canons à neige par de nouveaux, moins énergivores, donc plus « verts ». Et j’ai eu beau expliquer la gabegie d’énergie grise provoquée par le fait de produire ces canons tout neufs pour remplacer les anciens, au-delà de leur consommation quand ils fonctionnent, rien n’y a fait. Autre trouvaille, l’équipement de GPS sur les engins des stations pour sonder le manteau neigeux et déterminer où il faut aller cracher la neige artificielle, au mètre cube près. Là aussi un dispositif moderne en diable, présenté tout fièrement comme une rationalisation qui permet des économies d’énergie et d’eau. Le coût en ressources de tels équipements semble purement et simplement ne pas exister. Et évidemment, tout cela ne dit pas ce qu’on fera de ces enneigeurs quand la pression sur l’eau sera trop forte : les restrictions d’eau autour du lac d’Annecy conduiront-elles à l’arrêt des canons à neige ? Et que ferons-nous quand la température sera trop élevée pour les faire fonctionner ?
Côté agriculture, même constat : au lieu de s’attaquer aux causes du dérèglement climatique, au lieu de trouver des stratégies d’adaptation, on effleure la surface en agissant à la marge sur les premiers effets, au risque parfois d’aggraver le mal. Ainsi de l’iodure d’argent utilisé pour contrer la grêle, dont on ne connaît pas le niveau de toxicité, notamment en cas d’accumulation dans les sols. Ou encore des canons anti-grêle, qui envoient des ondes de choc telles qu’elles peuvent briser les grêlons… et les oreilles des voisins, à 130 décibels — soit l’équivalent d’une sirène de pompier, alors que la limite autorisée est fixée à 65 décibels ; et à haute dose : 4.700 tirs en une année pour le seul village de Mercurol, dans la Drôme. Tout ça génère une élévation considérable du niveau de tensions entre habitants naturellement, ce qui est aussi un des risques afférents à la pénurie d’eau et aux aléas climatiques qui vont se multiplier. Ce n’était sans doute pas nécessaire d’y ajouter le bruit des canons.
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quand un autocariste m’explique que la région a envoyé balader ses arguments de véhicules moins polluants pour le transport scolaire en zone rurale pour privilégier le « mieux-disant » en matière de coût, ça choque. Il n’est pas complètement impossible qu’on soit en train d’arriver à un point de bascule : ceux qui pensent encore que le climat est un truc d’écolos bobos urbains feraient bien d’y songer.
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Quatre mois d'une météo au régime sec ou presque. Vu du ciel, le Haut-Doubs et ses rivières sont devenus un inquiétant désert aride.
Comme si un géant assoiffé était venu aspirer de sa paille, toute l'eau du Doubs. A Villers-Le-Lac, entre Morteau et Pontarlier, la rivière tant appréciée des touristes et des pêcheurs n'est plus qu'une vaste étendue de roche, de terre, où l'eau ne brille que dans les flaques.
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Catégorie Actualités et politique
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